Brèves du grand canal

Nous avons déjà exprimé nos craintes devant ce méga projet. Essayons voir les quelques côtés positifs.

Le 4 février 2015, le groupe chinois HKND, concessionnaire du grand canal a remis à l’Institut Nicaraguayen de Culture plus de 14 000 pièces archéologiques, en majorité de la céramique précolombienne et des pierres taillées ou poncées.

Cette richesse archéologique qui remonte de 500 ans avant notre ère à 1 500 ans après fut collectée lors des études destinées à rechercher et évaluer les sites culturels les plus importants, faisant partie du processus d’évaluation de l’impact environnemental et social du grand canal.

Pendant cette reconnaissance du terrain furent découverts 330 nouveaux sites de patrimoine culturel, incluant 213 sites archéologiques précolombiens, 102 patrimoines architecturaux et 12 patrimoines vivants.

Jusqu’à présent les recherches et fouilles archéologiques étaient très limitées au Nicaragua.

L’équipe de recherche comportait 29 archéologues dont des spécialistes de réputation internationale. Ces experts se sont divisés en trois groupes pour fouiller à Rivas, à l’est du lac du Nicaragua et dans la zone caribéenne.

Le 15 janvier 2015 le groupe HKND s’est réuni avec une mission de la Convention internationale de conservation des milieux humides (convention Ramsar) et s’est engagé à travailler en étroite collaboration avec cet organisme.

Ils ont ainsi visité la zone humide de San Miguelito.

La convention Ramsar fut signée en 1971 en Iran et entra en vigueur le 21 décembre 1975

159 états ont signé cette convention qui protège 1.886 zones importantes dans le monde.

Neuf de ces zones se trouvent au Nicaragua. La route envisagée pour le canal croisera le bord sud de la zone de San Miguelito, département de Rio San Juan.

Un nouveau rapport sur l’impact écologique du canal est prévu courant avril.

La période de négociations avec les citoyens affectés par le projet se poursuit jusqu’au mois de septembre et chaque cas est traité avec transparence pour éviter les injustices.

Des entreprises européennes sont intéressées pour participer à ce projet.