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lundi 21 août 2023

Info été 2023

Reforestation au Nicaragua

Photos : radio La Primerissima

Les forêts au Nicaragua subissent chaque fois beaucoup de dégâts après le passage des ouragans. Des reforestations sont effectuées toute l’année par le ministère MARENA avec l’aide de la population et de l’association Guardabarranco.

Par ailleurs, il y a des campagnes spécifiques pour reforester des sites de recharge de sources d’eau comme en ce moment dans plusieurs villes par l’entreprise ENACAL dans le cadre de la campagne nationale « Verde, que te quiero verde »

De mai à la date de mi - juillet 2023 11 500 arbres fruitiers et forestiers ont été plantés : Avocats, Mango, Nancite, Guanabana (corossol), Guayaba (échassier), Guanacaste (arbre gigantesque d’Amérique), Caoba (acajou), Genizaro, Pochote, parmi d’autres

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jeudi 9 septembre 2021

Le couloir sec (el corredor seco) d’Amérique Centrale

Le critère utilisé pour la délimitation du couloir est fondé sur les zones dont la période sèche dépasse 4 mois par an. Il concerne les 5 pays d'Amérique Centrale et Panama.
Cette région est particulièrement affectée par le changement climatique ce qui se traduit non seulement par des longues périodes de sécheresse, suivies de pluies torrentielles et ouragans qui détruisent les récoltes, mais aussi par des tremblements de terre et éruptions volcaniques.

C’est une région d’une longueur de 1.600 km et de 100 à 400 km de largeur.

Ces phénomènes climatiques extrêmes s’aggravent depuis plusieurs années, assèchent des rivières et lacs et causent des incendies de forêts.

Paradoxalement, l’Amérique Centrale n’est responsable que de 0,5% des émissions de gaz à effet de serre, alors qu’elle est considérée comme l’une des plus vulnérables.

Selon les estimations, les températures pourraient augmenter de 4° vers la fin du 21ième siècle et les précipitations se réduire de 14%.

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mardi 4 mai 2021

Les conséquences des ouragans ETA et IOTA au Nicaragua en novembre 2020

Les deux ouragans ETA de catégorie 4 avec des vents de 225 km/h, suivi de IOTA de catégorie 5, deux semaines plus tard avec des vents de 260 km/h (les plus forts en 127 années) ont affecté environ 5 millions de personnes en Amérique Centrale et Mexique.

Le gouvernement du Nicaragua a estimé les dommages à plus de 742 millions de $US, soit l’équivalent de 6,2% du produit brut du pays.

Au Nicaragua, ce sont 3 millions de personnes qui ont été affectés, surtout dans les territoires indigènes de la région autonome de la Côte Atlantique Nord, du triangle minier, Matagalpa, Jinotega, Nueva Segovia, Rivas et Carazo.

La pêche artisanale, la sylviculture et l’agriculture, c’est à dire les activités principales de la région ont été sérieusement affectées.

Les ouragans sont arrivés à une période de l’année où les réserves alimentaires commencent à manquer. Beaucoup de récoltes sont perdues car ce sont 37 075 ha de terre cultivées avec du riz, café, cacao, haricots, maïs et sorgo qui ont été affectés par ce désastre. 4000 pêcheurs ont perdu leurs équipements.

L’élevage de poules, cochons et bétail n’a pas été épargné (42000 animaux noyés)

Il a fallu organiser l’intervention de vétérinaires pour éliminer les cadavres d’animaux dans le respect des mesures sanitaires et prévenir les maladies.

La pandémie n’a pas facilité le travail.

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mercredi 23 décembre 2020

Le Nicaragua après le passage de l’ouragan IOTA

Le 17 novembre 2020 un deuxième ouragan de catégorie 5 s’est abattu sur le Nicaragua avec des vents de 260 km/heure, des pluies torrentielles accompagnées de tonnerre et d’éclair, causant 6 morts et des destructions encore plus importantes que ETA avant de continuer sa route vers le Honduras causant également la désolation.

Le directeur adjoint de SINAPRED (Système National de Prévention des Désastres) avertit de l’augmentation et de plus grande intensité des ouragans en Amérique Centrale dû au changement climatique.
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jeudi 19 novembre 2020

Nicaragua et l’ouragan Eta

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L’ouragan Eta a détruit 1830 habitations et d’autres 8 030 sont endommagées. On évalue les dommages matériels à 174 millions de $US. Presque 2 millions de personnes étaient exposées à l’ouragan, surtout dans la région autonome des Caraïbes du Nord, le triangle minier, Nueva Segovia, Jinotega et Chinandega.

Pendant le passage de l’ouragan 71 145 personnes étaient évacuées dont 47 297 étaient hébergées dans 325 refuges, sans avoir à enregistrer des pertes humaines.

16 centres de santé et parmi eux l’hôpital de Bilwi sont endommagés.

Il y a aussi des dommages causés à 45 écoles, à l’installation de traitement de l’eau potable de Bilwi, à 66 ponts, 900 km de chemins, d’édifices publics, de stades etc.

L’électricité était coupée dans 49 273 habitations etc. Il a affecté un quart des aires protégés. Les plantations sont également complètement dévastées.
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mercredi 22 juillet 2020

Souveraineté alimentaire en temps de Covid-19 au Nicaragua

Article du 6 juillet 2020 de Canarias-semanal.org

Plusieurs agences de l’organisation des Nations Unies anticipent une pandémie de la famine mondiale provoquée par le confinement pendant le Covid-19, au point que le chef du programme mondial d’alimentations dit qu’il existe un réel danger que davantage personnes peuvent mourir à cause de l’impact économique du Covid-19 que par le virus.

On anticipe qu’au moins 10 millions de latino-américains s’ajouteront aux 3,4 millions qui souffrent déjà de l’insécurité alimentaire chronique dans la région.

Mais dans le deuxième pays le plus pauvre du continent, le Nicaragua on ne voit pas de pancartes « nous avons faim » comme c’est le cas dans d’autres pays. Les marchés sont approvisionnés et les prix restent stables. Les paysans et paysannes nicaraguayens produisent presque tous les aliments que la nation consomme et il y a quelques excédents pour l’exportation.

Comment est-ce possible ?

Dans l’article « Politiques sur les répercussions du Covid-19 sur la sécurité alimentaire et la nutrition » du 9 juin 2020, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, ne demande pas seulement l’adoption urgente de mesures pour faire face à cette crise de la famine, mais aussi de profiter de cette opportunité pour adopter des systèmes d’alimentation plus soutenables. Cette transition – de la dépendance de l’agrobusiness à la souveraineté – est exigée par les paysans du monde entier depuis la fondation de « la via campesina » en 1993.

La réponse de « la via campesina » est la souveraineté alimentaire qui se définit comme le droit des peuples aux aliments nutritifs et culturellement adaptés, produits de façon soutenable et le droit de décider de son propre système alimentaire et productif.

Il priorise

1- La production agricole locale pour alimenter la population

2- L’accès à la terre, à l’eau, aux semences et au crédit des paysans avec ou sans terres

Rappelons que les paysans et petits producteurs produisent entre 70 et 75% des aliments du monde sur moins d’un quart de terres agricoles.

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jeudi 12 décembre 2019

Quelques aspects de la situation au Nicaragua (octobre 2019)

Les évènements violents de l’année 2018 continuent à affecter le pays dans le domaine de l’économie. Le tourisme a repris doucement, toutefois la plupart des personnes qui avaient perdu leur emploi l’année dernière, ne l’ont pas retrouvé.

Un exemple : En 2017 Granada avait 146 hôtels, auberges et lieux d’hébergement. L’année dernière il n’y avait plus que 91. 202 établissements touristiques, tel que des hôtels, bars, restaurants ont fermé. Les pertes de ce coup d’état s’élèvent à 296 millions de dollars dans le secteur du tourisme selon les informations de Intur.(Institut nicaraguayen de tourisme)

Le gouvernement a lancé des campagnes pour inciter à entreprendre, aussi bien dans le domaine agricole que dans le recyclage et de faire preuve de créativité (de sorte que même un nouveau mot, le « emprenderismo » a fait son apparition)

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vendredi 8 novembre 2019

Le Honduras entre cauchemar et résistance populaire

Giorgio Trucchi / Rel-UITA

Au matin du 28 juin 2009, le Honduras se réveilla avec l’espoir de pouvoir exercer son droit légitime de décider de son futur, mais c’est quelque chose que ni l’oligarchie nationale, ni les militaires - les deux étant soumis aux secteurs les plus conservateurs de la politique des Etats-Unis - ne pouvaient permettre. En effet, le président d’alors, Manuel Zelaya avait « osé » organiser une consultation populaire pour que la population décide si on pouvait mettre une 4ième urne aux prochaines élections en vue de réformes constitutionnelles. Ce fut suffisant pour qu’à l’aube du 28 juin un fort contingent militaire donne l’assaut à sa maison, le sorte en pyjama, le déporte au Costa Rica après une escale à la base militaire des Etats-Unis de Palmarola.

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