La situation des enfants travailleurs à Chinandega

Par Jorge Luis Salinas

Dans le quartier Roberto Gonzalez dans lequel se trouve la Casa comunal San Cristobal, maintenant coopérative Comucris, on voit surtout des enfants qui vendent des tortillas, du pain ou d’autres marchandises.

D’autres travaillent dans des ateliers de réparations de motos ou pour laver de voitures.

Il y en a qui accompagnent leurs parents pour vendre du bois ou aident dans différentes activités. Ces enfants vont néanmoins à l’école et ne sont pas exploités

Plusieurs institutions publiques, comme le Ministère du travail, Mi Familia (Ministère de la famille), et la mairie font campagne pour éliminer le travail infantile.

Dans le département, il y a beaucoup d’enfants qui travaillent dans les champs pour aider leurs parents ; d’autres cassent les pierres ou récoltent des bananes.

Il y a aussi une dizaine d’entreprises qui emploient des enfants mineurs.

Fin mars, le Ministère du travail s’est réuni avec les entreprises pour signer un accord selon lequel elles renoncent à employer des mineurs.

Toutefois deux entreprises ont déjà violé ces accords et ont été sanctionnées.

La déléguée départementale en coordination avec la police réalise des inspections, notamment dans les plantations de bananes et les carrières.

Cependant les familles qui se sont engagées à ce que leurs enfants ne travaillent plus dans ces conditions soulignent que sans un appui permettant d’acheter le matériel scolaire, elles ne pourront pas envoyer leurs enfants à l’école.

Elles critiquent aussi le fait que le programme gouvernemental AMOR ne bénéficie pas aux plus pauvres

nino chinandega . atelier Guardabarranco

Il y a aussi des enfants heureux dans le quartier !