Le 38ième anniversaire de la Révolution

Et le 23ième Forum de Sao Paulo qui a eu lieu cette année à Managua, du 15 au 19 juillet
nica_3.png
Photos: Giorgio Trucchi « Après plus de 5 siècles de domination et de luttes indigènes et populaires pour leur émancipation, c’est la première fois dans l’histoire de l’Amérique Latine et des Caraïbes, que les peuples ont obtenu un espace social et politique important, avec un immense défi pour développer des processus de transformation révolutionnaire ou des réformes sociales progressistes » pouvait-on lire au début du document approuvé à l’unanimité par plus de 300 délégués(es) de 18 partis politiques de gauche, venus de 26 pays.

Le Foro de Sao Paulo a été fondé il y a 27 ans par le Parti des Travailleurs du Brésil pour unir les forces des partis et mouvements de gauche dans le but de s’opposer aux politiques néolibérales et leurs conséquences néfastes dans les pays d’Amérique Latine et des Caraïbes.

nica_2.png

Les participants au forum viennent de réaffirmer leur soutien au processus de l’Assemblée Constituante grâce auquel les vénézuéliens éliront 545 député(e)s au suffrage universel, le 30 juillet. La secrétaire exécutive du Forum, Mónica Valente (Parti des Travailleurs, Brésil) a souligné que l’heure a sonné pour la gauche de reprendre l’offensive contre le néolibéralisme dans la région et que la seule façon de la démocratie est de « consulter le peuple, non de faire des coups d’État comme au Brésil, au Paraguay et au Honduras. » « Nous allons former une Commission d’Accompagnement Électoral de l’Assemblée Constituante au Venezuela, car nous l’appuyons » a précisé la Présidente du Parti des Travailleurs du Brésil, la sénatrice Gleisi Hoffmann, lors de la clôture de cette rencontre qui a vu les présidents du Salvador, Salvador Sanchez Ceren, du Nicaragua Daniel Ortega ou de Bolivie Evo Morales réaffirmer leur soutien à la révolution bolivarienne et dénoncer la volonté de la détruire de la part des États-Unis. Même soutien de la Coordination des Mouvements Sociaux de l’ALBA ou du Sommet des peuples qui se réunit en Argentine parallèlement au sommet des gouvernements du Mercosur.

Nica_1.png

Alors que la gauche occidentale, par peur des retombées médiatiques, n’ose plus parler du Venezuela, l’ensemble des partis de la gauche et des mouvements sociaux d’Amérique Latine, manifestent de manière claire leur solidarité avec les jacobins noirs qui s’entêtent à vouloir écrire leur constitution à la barbe de l’empire états-unien, de ses vassaux européens et de médias qui continuent à imputer les morts causées par les violences de la droite au « dictateur Maduro ». Cette lutte coloniale contre la démocratie se répète au Venezuela lui-même où une opposition raciste qui s’inspire de plus en plus de l’État Islamique brûle vifs, comme hier encore à Lecheria, ceux qu’elle n’a jamais considérés vraiment comme des êtres humains depuis que Chavez les a fait entrer dans l’espace politique. Il suffit de lire les tweets de la droite sur les candidats à l’Assemblée Constituante, pour comprendre ce qu’elle ferait en cas de retour au pouvoir

Plusieurs résolutions ont été approuvées, entre autres le refus de la guerre non conventionnelle, économique et médiatique contre le Venezuela, l’appui au processus de paix en Colombie et le refus de toutes les actions avec lesquelles l’extrême droite essaie de le boycotter.

Refus de la persécution judiciaire contre l’ex-président Lula.

L’appui inconditionnel à Cuba et condamnation du blocus imposé par les Etats-Unis.