Nicaragua

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Lancement de la campagne de reforestation pour planter 18 millions d’arbres

Le 30 juin 2017

La journée nationale de l’arbre est célébrée le dernier jour du mois de juin au Nicaragua. Plus de 5200 jeunes au niveau national plantent 24 300 arbres sous l’égide du mouvement national écologique « Guardabarranco »

La croisade nationale

Participent à cette initiative : le Ministère des ressources naturelles et de l’environnement MARENA, l’Institut National Forestier (INAFOR), la Mairie de Managua (Alma), Fonare (Fonds national de la Reforestation), le Ministère de l’Economie Familiale et communautaire, de nombreux élèves des collèges et des étudiants des universités, l’armée du Nicaragua.

La reforestation qui a comme objectif de planter 18 millions d’arbres est inaugurée par une marche, avec des banderoles encourageant à protéger les ressources nationales.

La marche s’est terminée par une « Fête de l’arbre » où les jeunes de différents départements du pays ont montré leurs capacités dans les technologies agroforestiers et les innovations dans ce domaine

On a aussi distribué des plants d’arbres aux familles présentes lors de cette journée afin qu’elles aussi participent à cette campagne en veillant sue les jeunes arbres.

Le gouvernement du Nicaragua à travers INAFOR a félicité les pépiniéristes et bénévoles pour leur contribution à la reforestation.

Le 2-6-2017

Pourquoi le Nicaragua n’a pas ratifié l’accord de Paris sur le changement climatique de la COP 21 ?

Le docteur Paul Oquist qui représentait le gouvernement lors de la conférence explique que le Nicaragua a refusé l’accord, non parce qu’il ne voulait pas respecter les nouveaux standards pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais parce que les accords finaux ne sont pas suffisamment contraignants pour les nations les plus riches de la planète.

Le Nicaragua est responsable d’à peine 0,03% des émissions dans le monde. Or le changement climatique affectera avant tout la ceinture équatoriale et tropicale de la planète et en particulier l’Amérique Centrale. Les pays les plus pauvres devraient donc avoir droit à des compensations significatives afin de pouvoir faire face aux conséquences de ce changement.

Paul Oquist insiste sur la responsabilité historique des pays développés responsables de cette situation, parce que que les 100 pays les plus pauvres émettent à peine 3% des émissions de CO2 tandis que les 10 pays les plus développés en émettent 72% .

Le Nicaragua poursuit ses efforts en promouvant les énergies renouvelables (52% de l’électricité en 2015) et une politique responsable pour défendre la Terre Mère, le climat, l’environnement, la planète et la vie.

La croissance des températures avec toutes ses conséquences catastrophiques est aujourd’hui un grand risque et la position cohérente et lucide du Nicaragua est plus valide que jamais.


Déclaration du gouvernement et de la Présidence de la République du Nicaragua.