Compte-rendu de l'assemblée générale

Compte-rendu de l’assemblée générale du samedi 26 octobre 2019 à 17 H

à la salle des fêtes du hameau du Châtelard de Bourg St Maurice

La dernière assemblée générale a eu lieu le 22 février 2017 en présence de Rosario Pasquier venue du Nicaragua avec sa nièce Ileana et elle a permis de célébrer le 25ème anniversaire de l’association.

1. Présentation d’un montage PowerPoint sur les réalisations de notre partenaire au Nicaragua,
l’association de parents d’élèves Doris Maria Morales Tijerino de Managua ainsi que sur le voyage au Nicaragua de Ruth, Heidi et Joseph en février 2019

Il illustre bien le dynamisme et la créativité de notre partenaire dans le domaine académique bien sûr mais aussi dans les activités complémentaires : artistiques (danses traditionnelles à tous les âges : de la primaire jusqu’à celui du baccalauréat), musicales, atelier de peinture pour enfants, artisanales (recyclage intelligent des déchets pour la production d’objets utilitaires ou de décoration) et professionnelles (existence d’une boulangerie/pâtisserie pour l’autoconsommation dans le restaurant scolaire et la vente sans oublier la formation professionnelle) ainsi que de maraichage.

Il montre aussi des images du séjour de février 2019 à Esteli (la ville des peintures murales du Nicaragua) et de son remarquable centre « Proarte » dédié aux activités artistiques pour tous les âges de l'existence, au « Centro de entendimiento con la naturaleza » (Centre de compréhension de la nature) du massif de Peñas Blancas tout près de la réserve naturelle de Bosawas (la plus grande de l’Amérique Centrale) qui se dédie à l’écotourisme mais aussi et surtout aux actions de préservation des forêts, des sources et des rivières – alors que le Nicaragua voit la disparition de plusieurs d’entre elles sous l’effet du changement climatique - ceci en s’intégrant le plus possible dans la société locale. Ainsi, en même temps que nous, étaient présents 2 groupes : un groupe de jeunes se formant aux techniques simples de captage de sources et de fontainerie ainsi qu’un groupe de femmes se formant, justement, sur le droit des femmes.

À proximité immédiate de ce premier centre, il en existe un autre dédié à la formation en l’apiculture. Notre guide exerce également ce métier ; il a une production assez importante de miel qui est exporté vers l’Europe via un grossiste du Guatemala. Cette forme d’écotourisme - ou de tourisme solidaire - mérite à notre sens d’être encouragé malgré l’inconvénient du transport aérien.

Le montage montre aussi des aspects souriants du Nicaragua : l’archipel des petites îles le plus souvent habitées du grand lac Cocibolca, la réserve naturelle du volcan Mombacho et le musée d’art précolombien de Sébaco créé dans une communauté indigène avec l’appui du groupe français de solidarité de Vaulx-en-Velin.

Le montage a été suivi par des images envoyées très récemment du Nicaragua par Fabio, un parent de Rosario. Il faut noter ici l’effort remarquable de communication déployé par notre partenaire en vue de l’assemblée générale. Une de ses présentations montre le fonctionnement du collège/lycée, l’un des 3 programmes éducatifs de notre partenaire, avec notamment les laboratoires de biologie et d’informatique. Elles nous apprennent aussi des nouveautés : par exemple la création d’un atelier de fabrication de meubles en bois, un élevage de cailles pour les œufs et la viande.

2. Information de Ruth sur la situation actuelle au Nicaragua

Ruth mentionne que les événements violents de l’année 2018 continuent à affecter le pays dans le domaine de l’économie et notamment du tourisme qui était auparavant en pleine expansion.


Cependant, le gouvernement a lancé des campagnes pour encourager la création d’entreprises et le tourisme reprend doucement. Le pays avance dans de nombreux domaines, notamment dans les infrastructures routières, de santé et énergétiques ainsi que dans l’accession à la propriété pour les familles de faibles ressources.

Il faut noter que le Nicaragua est bien placé en ce qui concerne l’égalité hommes/femmes et il progresse comme l’indique le Forum Economique Mondial de 2018. Mais parmi les difficultés, il y a toujours l’interdiction de l’avortement et les grossesses précoces.

Le Nicaragua se caractérise par un bon système de prévention des risques naturels auxquels il est exposé (cyclones, pluies diluviennes, avec glissements de terrains, tremblements de terre et éruptions volcaniques). Ile gouvernement mène une politique active de lutte contre la pauvreté en assurant l’autosuffisance alimentaire et en fortifiant le modèle coopératif.

Le Nicaragua est l’un des rares pays du continent américain à garantir une réelle autonomie aux peuples indigènes (avec deux régions autonomes sur son versant atlantique) en valorisant leurs langues et leurs traditions et en les associant à la protection des écosystèmes avec l’appui de la FAO au titre du « Fonds vert pour le climat » notamment dans la réserve naturelle Bosawas, déclarée par l’UNESCO en 1987 réserve de biosphère. Des journées et campagnes de reforestation ont lieu toute l’année et dans tout le pays avec l’appui de la population et notamment des enfants et des jeunes.

Le dialogue entre le gouvernement et l’opposition reste difficile, mais pour aboutir, le Parlement a adopté le 24 janvier 2019 la « Loi de la culture du dialogue, de la réconciliation, de la sécurité, du travail et de la paix »

On trouvera plus de détails dans le texte joint : « Quelques aspects de la situation au Nicaragua »

3. Notre apport à notre partenaire « L’association de parents d’élèves Doris Maria Morales Tijerino » de Managua

Afin de donner à l’assemblée générale une mesure de cet apport, Joseph a écrit le 14 octobre dernier une lettre à Eda Mercado, adjointe directe de Rosario et celle-ci a répondu immédiatement le 15 octobre.

L’analyse complète de cette réponse n’a pas pu être réalisée avant l’assemblée générale et elle fait donc l’objet d’un complément d’information au présent compte-rendu.

Cependant Joseph mentionne le défi permanent de la pauvreté au Nicaragua et la faiblesse des salaires des enseignants - et autres membres du personnel – que pratique notre partenaire en s’alignant sur ceux de l’enseignement public du Nicaragua. Par exemple, la moyenne mensuelle (incluant le 13ème mois) du salaire d’un professeur est de 7.583 cordobas (C$) soit 226 US$ ou encore 206 €, ce alors que la « canasta basica » (panier de la ménagère c’est-à-dire le montant mensuel nécessaire pour faire vivre une famille est de 13.415 C$ soit 412 US$ ou encore 361 €.

4. Le résultat financier de 2018


Il a été adressé à chaque membre de l’association en même temps que les attestations fiscales. Il ne soulève pas d’objection et il est donc approuvé.

5. Renouvellement des membres du bureau

Lors de l’assemblée générale du 22 février 2017 Gisèle Billiet s’était portée candidate pour remplacer Philippe François, mais pour diverses raisons, elle n’a pas été en mesure d’assumer cette fonction. Aucun candidat ne se présentant, le bureau reste composé de Ruth Mougel, Heidi Stöhr et Joseph Mougel.

L’assemblée se termine par le partage des gâteaux et du verre de l’amitié.

Complément d’informations postérieures à l’assemblée générale


1. Notre apport à notre partenaire l’association de parents d’élèves Doris Maria Morales Tijerino (DMMT) de Managua

Nous ne détaillerons pas ici l’histoire de notre partenariat au cours des 25 années écoulées mais nous croyons quand même utile de rappeler les fondamentaux suivants :

♣ L’association de parents d’élèves a été créée en 1990 sous la forme d’une association sans but lucratif avec personnalité juridique pour donner une suite à une expérience pédagogique développée au cours de la décennie précédente dans l’esprit d’un authentique sandinisme : préoccupation pour les plus pauvres et les petits paysans, promotion du travail en coopération et éducation la plus intégrale possible. À l’origine, l’expérience avait été promue et soutenue par l’Etat mais elle a été brutalement interrompue par la défaite de Daniel Ortega et du parti sandiniste aux élections de février 1990. Cette défaite avait eu pour conséquence une réduction drastique du périmètre de l’Etat - et donc du nombre de fonctionnaires - et l’introduction d’une claire politique néolibérale. Créer cette association avec un financement par les parents d’élèves eux-mêmes était la solution pour poursuivre.

♣ Cependant cette solution comportait le grave inconvénient de l’exclusion des plus pauvres et c’est pour pallier à celle-ci le plus possible que, à la demande de Rosario, présidente de l’association ci-dessus nous avons créé l’association « INTI Solidarité Nicaragua » en février 1992.

Comme l’a écrit Ruth dans son texte, le Nicaragua continue à progresser dans de nombreux domaines mais les défis qu’il doit affronter restent importants :

♣ l’émigration de ses ressortissants ne trouvant pas sur place les moyens d’assurer leur existence (en laissant parfois leurs enfants à la charge des grands-parents) notamment vers les USA, le Canada, l’Espagne ou le Costa Rica voisin au niveau de vie plus élevé (où de nombreux travailleurs agricoles sont nicaraguayens).

♣ L’insuffisante généralisation de l’enseignement primaire : malgré le temps écoulé depuis la « croisade de l’alphabétisation de 1980, il n’est pas encore évident pour toutes les familles d’envoyer leurs enfants à l’école.

♣ La pauvreté : la « canasta basica » (12 €/jour) a été évoquée ainsi que le fait que les salaires des professeurs n’atteignent pas ce montant. Or 65,8 % de la « canasta basica «  sont consacrés aux dépenses d’alimentation, 21,8 % au logement et 12,4 % à l’habillement. À titre de comparaison, le SMIC français est de 10,03 €/heure brut soit 1.521 €/mois soit 50,7 €/jour sur 30 jours. Dans l’indice des prix à la consommation, l’alimentation compte pour 16,2 %, l’énergie pour 8 % et les services (dont le logement) pour 48,3 %. Bien entendu, en France il est impératif de se chauffer, mais indépendamment de ce fait, la structure des budgets au Nicaragua est radicalement différente, les 2/3 consacrés à l’alimentation montrant son caractère basique

Dans ce contexte, notre partenaire mène une coopération active avec le MINED (Ministère de l’Education du Nicaragua) pour la mise en œuvre des programmes officiels, la formation continue du personnel enseignant et les initiatives pédagogiques, l’accueil des étudiants des universités entreprenant des recherches. Il y a également une coopération avec l’INATEC (Institut Nicaraguayen des Technologies) pour des actions de formation professionnelle en cuisine et boulangerie/pâtisserie. En revanche, sur le plan économique, a part l’attribution en nature d’aliments par le Ministère « Mi Familia » pour les enfants âgés de moins de 6 ans (riz, haricots rouges, maïs, huile, céréales), il n’y a pas d’apport de l’Etat comme c’est le cas en France au titre des contrats avec les écoles privées couvrant au minimum les salaires et charges.

L’équilibre financier n’est donc possible qu’avec une solidarité entre parents d’élèves fréquentant les centres éducatifs (les familles ayant le plus de ressources permettant l’accueil des enfants de familles en ayant moins), les ressources annexes produites par chaque centre (ventes de produits de la boulangerie/pâtisserie et des jardins, location d’un kiosque, organisation d’une kermesse annuelle) et l’apport d’INTI, lequel, malgré tout, reste modeste.

L’apport d’INTI (26.100 $ ou 25.583 € en 2018 au cours de l’époque) permet en premier lieu de couvrir l’intégralité des dépenses du programme éducatif « Angelita Morales Aviles » destinés à l’accueil des enfants du quartier voisin très défavorisé « Naciones Unidas » lesquels le plus souvent n’ont pas intégré l’école primaire à l’âge normal. La différence est répartie entre le CDI « Eduardo Contreras » et le collège / lycée « Doris Maria Morales Tijerino » (du même nom que l’association des parents d’élèves elle-même) au prorata du nombre d’élèves sans apport et en tenant compte du prix de revient dans chaque cas.

En effet, notre partenaire évalue à 80 $ le coût par élève et par mois pour les programmes « Angelita Morales Aviles » et « CDI Eduardo Contreras » car les enfants bénéficient du repas de midi (4,60 $/jour avec 210 jours de scolarité par an), ce qui n’est pas le cas des élèves du collège / lycée « Doris Maria Morales Tijerino », raison pour laquelle le coût est seulement de 70 $ par mois (4 €/jour).

Voici ce qu’il en est selon les données les plus récentes que Mme Eda Mercado :

♣ CDI Eduardo Contreras avec un effectif de 478 élèves en 2019

o 93 élèves payent 150 $ à l’inscription + 80 $/mois sur 12 mois ; ils représentent 19,5 % de l’effectif mais 37,0 % de l’apport annuel (114.300 $ ou 102.500 €)

o 74 élèves payent 150 $ à l’inscription + 70 $ par mois sur 12 mois ; ils représentent 15,5 % de l’effectif mais 23,7 % de l’apport annuel (73.260 $ ou 65.645 €)

o 125 élèves payent 150 $ à l’inscription + 45 $ par mois sur 12 mois ; ils représentent 26,2 % de l’effectif mais 27,9 % de l’apport annuel (86.250 $ ou 77.285 €)

o 145 élèves ne payent pas d’inscription et seulement entre 100 et 500 cordobas (entre 3 $ et 15 $) par mois sur 12 mois ; ils représentent 30,3 % de l’effectif mais 5,0 % de l’apport annuel (86.250 $ ou 77.285 €)

o 20 élèves ne payent rien : ils représentent 4,2 % de l’effectif

o 21 élèves sont boursiers d’INTI : ils représentent 4,4 % de l’effectif et la bourse (9.815 $ ou 8.882 €) 3,2 % des apports

o En outre le CDI apporte des ressources complémentaires par la vente de pâtisseries et de pains, de légumes et par l’organisation d’une kermesse annuelle : 9.912 $ ou 8.882 € soit 3,2 % des apports.

o Au total, l’apport est de 309.149 $ ou 277.015 €

♣ Programme éducatif Angelita Morales Aviles avec un effectif de 11 élèves

o Ces 11 élèves sont intégralement boursiers d’INTI pour un montant de 10.560 $ ou 9.462 €

♣ Collège / lycée Doris Maria Morales Tijerino avec un effectif de 238 élèves

o 83 élèves payent 150 $ à l’inscription + 70 $/mois sur 12 mois ; ils représentent 34,9 % de l’effectif mais 47,1 % de l’apport annuel (82.170 $ ou 73.629 €)

o 83 élèves payent 150 $ à l’inscription + entre 40 $ et 60 $/mois sur 12 mois ; ils représentent 39,9 % de l’effectif mais 41,8 % de l’apport annuel (72.960 $ ou 65.376 €)

o 26 élèves ne payent pas d’inscription mais 35 $ par mois ; ils représentent 10,9 % de l’effectif mais 6,3 % de l’apport annuel (10.920 $ ou 9.785 €)

o 20 élèves ne payent pas d’inscription mais 11 $ par mois ; ils représentent 8,4 % de l’effectif mais 1,5 % de l’apport annuel (2.640 $ ou 2.366 €)

o 14 élèves sont boursiers d’INTI : ils représentent 5,9 % de l’effectif et la bourse (5.725 $ ou 5.130 €) 3,3 % des apports

o Le collège / lycée a aussi des ressources complémentaires provenant notamment d’une kermesse annuelle qui a eu lieu récemment mais dont nous ne connaissons pas le montant

♣ Ensemble les 3 centres éducatifs ont 727 élèves et l’apport des 3 centres est 494.124 $ ou 442.763 €

♣ Les bourses versées par INTI sont au nombre de 46. Elle représentent 6,3 % de l’effectif et l’apport (26.100 $ ou 23.387 €) 5,3 % du total. L’écart entre les deux pourcentages s’explique par le fait que les bourses ne sont pas suffisantes pour couvrir l’intégralité des dépenses de scolarité.

La situation actuelle des comptes de l’association de 2019 permet de dire que les bourses pouvant être versées en 2019 atteindraient 25.520 € soit au cours actuel 28.480 $. La part d’INTI augmenterait donc en 2019.

Lorsqu’elle fut présente à l’assemblée générale du 22 février 2017, Rosario avait souligné que si les parents appartiennent à des couches différentes de la société, cela n’avait aucune influence dans les classes, les enseignants et autres membres du personnel étant très attentifs à l’esprit de fraternité. Les élèves du centre Angelita Morales Aviles, par exemple, bénéficient de la même qualité d’enseignement académique et accèdent aux mêmes activités sportives (piscine notamment) et culturelles que ceux du CDI et, bien entendu, à la même qualité de nourriture.

Notre visite du mois de février 2019 nous a convaincu que cet état d’esprit régnait plus que jamais dans toutes les activités de notre partenaire.

2. Autres informations découlant des montages photographiques de Fabio

Ils nous apprennent la plantation d’ananas aux côtés ou en remplacement partiel du maraîchage déjà existant. Autre nouveauté : le CDI accueille des familles paysannes de la région éloignée de Madriz venant proposer leurs produits agricoles ou de petit artisanat.

3. Informations intéressantes la pédagogie pour les élèves bacheliers du programme Doris Maria Morales Tijerino

Yassarela, directrice de ce programme, nous a fait parvenir plusieurs monographies d’élèves bacheliers – lequel se passe à 16 ans au Nicaragua – qui nous permettent de comprendre les problématiques qu’ils vivent. Voici, leurs titres :

♣ L’abandon d’enfants et d’adolescents au Nicaragua (le droit en vigueur et son application, la sociologie des petites filles, des petits garçons et des adolescents concernés)

♣ L’insertion scolaire de jeunes avec TDAH (Trouble pour déficit d’attention et hyperactivité)

♣ Les inconvénients générés par l’introduction de cultures étrangères chez les élèves entre 12 et 18 ans et dans le collège Doris Maria Morales Tijerino (nom de l’établissement identique à celui de l’association de parents d’élèves)

♣ Les causes et les conséquences de la consommation de cannabis par les jeunes entre 15 et 20 ans dans le quartier Augusto C. Sandino (le quartier ou vit Neftali son auteur)

♣ La consommation de boissons alcoolisées chez les jeunes de 14, 15 et 16 ans du collège Doris Maria Morales Tijerino

♣ Raisons pour lesquelles les adolescents du secondaire du collège Doris Maria Morales Tijerino regardent de la pornographie à un âge trop jeune

En outre nous avons eu connaissance de 2 monographies des années antérieures

♣ Composition et biodiversité de la flore et de la faune de la réserve naturelle du volcan Monbacho situé dans le département de Granada, dans la période comprise entre les mois d’avril et octobre 2017

♣ Le phénomène de la discrimination - pouvant aller jusqu’au harcèlement – dans la classe

On remarque que ces monographies reflètent le Nicaragua mais montrent aussi que nous sommes bien désormais dans un seul monde ! Les recherches faites et leur présentation en classe ont dû, à notre avis, faire avancer tout le monde.

4. Présence au Nicaragua de deux membres d’INTI…

Il faut noter qu’au moment de l’assemblée générale Lucie Le Beller, membre de l’association, ergothérapeute qui a déjà exercé son métier dans le cadre du CDI Eduardo Contreras à Managua pendant plusieurs mois il y a 2 ans, maman d’un petit garçon de 2 ans, est retournée pour un séjour de 3 semaines dans le pays avec lui ainsi qu’avec son cousin Joris Milleret, présentement en terminale à la Cité scolaire St-Exupéry de Bourg-St-Maurice. Joris accomplit ainsi un rêve déjà ancien et il a l’intention, avec les encouragements du proviseur, de présenter aux autres élèves un montage photo de son séjour. À suivre !

5. Nouvelles de la maison de quartier « Casa comunal San Cristobal » de Chinandega

Lors de l’assemblée générale du 22 février 2017 nous avions donné l’information selon laquelle la coopérative multiservices COMUCRIS qui avait son siège au sein de cette maison de quartier avait en réalité cessé de fonctionner, mais que la « Casa comunal », comme telle, était demeurée en bon état et qu’elle continuait à être utilisée à l’initiative de la mairie de la ville, notamment pour donner des cours de couture.

Lors de notre séjour en février 2019, nous avons rendu visite en compagnie de Rosario, de son neveu, et d’une amie de Rosario en premier lieu à la « Casa comunal » où nous avons pu rencontrer le gardien M. Celso Romero et d’autres sociétaires de la coopérative, dont Humberto Santamaria et Mme Martha Salinas. Les portes nous ont été ouvertes et nous avons pu voir que tout était effectivement en place et propre, notamment le matériel du cybercafé. Mais que les lieux étaient vides d’occupation…

Ensuite nous sommes allés rencontrer Mme Lila Padilla, Maire de la ville de Chinandega. Celle-ci nous a très bien reçu mais elle a paru ne pas bien connaître ni le quartier ni la « Casa comunal ». Cependant elle a promis de se rapprocher du quartier pour que cette dernière reprenne vie.

Une habitante du quartier, Heydi Salazar, de formation universitaire en communication, journaliste indépendante et militante culturelle (créatrice notamment du festival de cinéma, de musique « Nicaragua 180° ») a demandé à utiliser la « Casa comunal » pour des actions culturelles avec des enfants du quartier, mais elle s’est heurtée à une fin de non-recevoir de Mme Gelsomina Sanchez, présidente de la coopérative. Il y a donc un blocage, qu’on espère encore lever en faisant comprendre aux protagonistes qu’ils ont un vécu commun qui ne demande qu’à revivre.

Document achevé le 14/11/2019 par Joseph Mougel