Par Ruth MOUGEL le lundi 9 juillet 2018, 13:51 - Actualité
Cet article a été écrit pour répondre à une campagne de désinformation dans les pays scandinaves.
Larges extraits
_ Jusqu’il y a peu de temps, le Nicaragua fut un pays exemplaire en Amérique centrale, une des régions les plus violentes du monde.
_ Les indices de criminalité furent les plus bas d’Amérique Latine
_ La croissance économique, entre 4 et 5%, fut la deuxième de la région, après Panama
_ C’était un des pays d’Amérique Latine avec la plus forte réduction de la pauvreté absolue et relative.
_ C’était le seul pays de la région qui produisait lui-même 90% des aliments consommés
_ C’était un des rares pays d’Amérique Latine et du tiers-monde qui produisait tous les livres scolaires pour tous les niveaux, de la primaire à l’université et pour l’Education des adultes
_ Il avait réussi à freiner l’exode vers les Etats-Unis
_ Il était en train de se convertir en une destination touristique mondialement reconnue par les voyageurs à la recherche de paix, de tranquillité et d’expériences culturelles saines et respectueuses de l’environnement
_ Il avait atteint un niveau de participation politique de la femme qu’on ne trouve que dans les pays développés
_ Il avait réussi à freiner les cartels de la drogue et du le crime organisé.
En quelques semaines cette image de développement humain et soutenable au milieu d’une région centraméricaine souffrant de misère et de criminalité a été sérieusement endommagée.
Pourquoi ? Parce qu’on est en présence d’une rébellion populaire contre un régime injuste et tyrannique ? NON !
Ce qui se passe au Nicaragua n’est pas une insurrection populaire, mais une opération de changement de régime. Le peuple n’accule pas le gouvernement, ce sont des groupes de l’extrême droite appuyés par des bandes de délinquants qui ont pris en otage la population depuis des semaines, ce alors les forces de l’ordre ont reçu des ordres stricts de ne pas quitter leurs installations pour réprimer les terroristes.
Ce que font les supposés « paladins de la démocratie » au Nicaragua, c’est couper les routes empêchant les gens d’aller au travail, les paysans à sortir leurs récoltes, les personnes âgées et les malades à percevoir leurs retraites et à obtenir des médicaments, aux enfants et jeunes d’aller étudier. Ils menacent les gens, interdisent de les filmer, les séquestrent …. En plus, ils saccagent et brûlent les biens publics, les centres de santé, les ambulances, les écoles, les bureaux du FSLN.