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jeudi 27 juillet 2017

Miguel d'Escoto

Miguel d’Escoto Brockmann, né le 5 février 1933 à Los Angeles et mort le 8 juin 2017 à Managua1, est un diplomate nicaraguayen et prêtre catholique.

Il est président de la 63e session de l’Assemblée générale de l’ONU de septembre 2008 à septembre 2009.

Biographie

Prêtre missionnaire, Miguel d'Escoto Brockmann appartient à la Congrégation Missionnaire de Maryknoll et conçoit son sacerdoce comme « un voyage pour la cause de la paix, de la justice, et de la dignité de mon peuple. »

Adhèrent aux principes de la théologie de la libération, il rejoint secrètement le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) dans les années 1970. Il est ministre des affaires étrangères de Daniel Ortega entre 1979 et 1990. À ce titre, en 1985, le Saint-Siège lui retire le droit d'exercer son ministère : suspens a divinis

Il obtient le prix Lénine pour la paix pour l'année 1985-1986 5 et le prix Thomas Merton en 1987.

À partir de 2007, il occupe le poste de conseiller principal pour les affaires étrangères, avec rang de ministre, auprès du président Daniel Ortega.

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Nicaragua

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Lancement de la campagne de reforestation pour planter 18 millions d’arbres

Le 30 juin 2017

La journée nationale de l’arbre est célébrée le dernier jour du mois de juin au Nicaragua. Plus de 5200 jeunes au niveau national plantent 24 300 arbres sous l’égide du mouvement national écologique « Guardabarranco »

La croisade nationale

Participent à cette initiative : le Ministère des ressources naturelles et de l’environnement MARENA, l’Institut National Forestier (INAFOR), la Mairie de Managua (Alma), Fonare (Fonds national de la Reforestation), le Ministère de l’Economie Familiale et communautaire, de nombreux élèves des collèges et des étudiants des universités, l’armée du Nicaragua.

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Conférence mondiale des peuples pour un monde sans murs et la construction d’une citoyenneté universelle

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La ville de Tiquipaya dans les Andes boliviennes, à environ 200 km au sud de La Paz dans la région de Cochabamba (54.000 habitants à 2.700 m d’altitude) a accueilli les 20 et 21 juin 2017 cette importante conférence avec des délégations de 44 pays.

À noter que ce n’est pas la première fois que des conférences importantes se réunissent dans cette ville. Celle-ci fut en effet le siège en avril 2010 de la « Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la terre mère (Madre Tierra) » avec 15.000 participants et en juin 2012 de la « Rencontre internationale de la sécurité et de la souveraineté alimentaire dans les Amériques » .

C’est après avoir entendu le témoignage de migrants et de réfugiés et avoir réfléchi sur ce qu’on appelle la crise migratoire que la conférence de 2017 a adopté sa déclaration finale.

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mercredi 26 juillet 2017

MEXIQUE - Le Conseil indien de gouvernement nomme une porte-parole qui sera candidate indépendante

Renata Bessi et Santiago Navarro F.

mardi 27 juin 2017, mis en ligne par Françoise Couëdel

24 mai 2017.

« Quand le Conseil national indien (CNI) s’est constitué, en 1996, nous demandions à être reconnus comme peuples indiens. Aujourd’hui cela ne nous intéresse plus d’être reconnus, nous sommes passés à une autre étape. Nous ne pouvons rien attendre de plus car aucun parti politique et aucun gouvernant ne nous représentent et ils ne nous représenteront jamais » a déclaré Magdalena García Duran, indienne Mazahua de l’état de Mexico et conseillère du Conseil indien de gouvernement.

« Au cours de ces dernières années nous avons partagé notre douleur mais maintenant nous nous sommes pris par la main pour faire trembler l’histoire, car nous sommes arrivés à un moment historique ».

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Mexique - Conseil indigène

La candidature posée par María de Jesús Patricio Martínez est un symbole fort dans une société encore largement dominée par le machisme et le racisme.

« L’assemblée constitutive du Conseil indigène de gouvernement a décidé de nommer comme porte-parole la compañera du peuple Náhuatl, María de Jesús Patricio Martínez."

"Elle portera la voix des peuples autochtones aux élections de 2018."

  C’est par ces mots, empreints d’une solennité particulière, que le Congrès national indigène (CNI) mexicain vient de faire part de sa décision au reste du monde.

Pour la première fois dans l’histoire du Mexique, une candidate indigène s’apprête à participer à la course électorale pour la présidence du pays.

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EL SALVADOR et HONDURAS

EL SALVADOR

Le premier pays d’Amérique Latine à interdire l’exploitation minière

23 mai 2017

par Carmen Rodriguez

OUI à la vie

C’est dans l’un des pays les plus violents d’Amérique Latine que cette interdiction est devenue réalité en mars. Une lutte de plus de 12 années des communautés paysannes a abouti à l’approbation d’une loi interdisant partiellement ou totalement l’exploitation minière sur tout le territoire.

Cette loi interdit l’exploration et l’exploitation aux entreprises nationales, étrangères ou personnes privées, ainsi que l’usage de substances toxiques susceptibles de mettre en danger la santé des communautés paysannes et de l’environnement.

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lundi 16 janvier 2017

Les élections au Nicaragua du 6 novembre 2016

Extraits d’un article de Rebellion de Hedelberto Lopez Blanch

Plusieurs facteurs ont contribué à la réélection de Daniel Ortega du FSLN malgré la forte offensive de la droite en Amérique Latine contre les gouvernements progressistes de la région.

Mais la clé de la réussite a résidé sans doute dans les programmes sociaux des dernières années et dans le développement économique.

Après la défaite électorale en 1990, le pays a connu 16 années de gouvernements néolibéraux qui appliquèrent des politiques de privatisations imposées par le FMI et la Banque Mondiale lesquelles affectèrent gravement les programmes sociaux et la faible économie nicaraguayenne.

Denis Darce Solis qui fut alors le directeur de la Commission permanente des Droits Humains définissait ainsi la situation :

« la pauvreté, nous la voyons tous les jours, avec les gens qui arrivent dans les hôpitaux avec de hauts niveaux de dénutrition ; quand nous voyons qu’un million d’enfants restent en dehors du système scolaire chaque année ou que des milliers d’enfants travaillent dans les rues et qu’il y a une croissante exploitation sexuelle de mineurs.

Selon la Banque Mondiale, 40% des Nicaraguayens survivaient avec un peu plus d’un dollar par jour et le chômage atteignait 60% de la population économiquement active. L’analphabétisme monta à 35%.


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mardi 1 novembre 2016

Pour une vraie autonomie de la population des descendants africains

Résumé d’un article de Alterinfos Amérique Latine de Carmen Herrera du 21-9-2016

Presque la moitié du Nicaragua est sous le régime de l’autonomie et peuplée de différentes ethnies, dont les descendants africains, tandis que l’autre moitié est peuplée de métis, en majorité catholiques et hispanophones.

Ce territoire de l’Atlantique fut colonisé par les Anglais et rattaché seulement au Nicaragua par le président José Santos Zelaya en 1894, donc 73 ans après l’Indépendance du Nicaragua en 1821, mais sans prendre en compte les différences culturelles et linguistiques de ces populations auxquelles la langue espagnole fut imposée.

En plus des descendants africains, on trouve sur ce territoire des indigènes mayagnas, miskitos, garifunas et ramas avec lesquels ils ne partagent pas seulement l’histoire, mais aussi une identité caraïbe malgré les différences qui les séparent. Leur langue, leur culture et leur organisation sociale ne sont pas semblable, mais ils se sont unis dans la lutte pour affronter l’Etat métis du Pacifique. Cela a abouti à la loi 28 « Statut d’Autonomie dans les régions de l’Atlantique ».

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