Porfirio Lobo a été officiellement déclaré "président élu", après l’élection du 29 novembre, dont une grande partie de la communauté internationale n’a pas reconnu le résultat. 42 assassinats, 120 disparitions, 4 000 détentions arbitraires… Les droits de l’homme se sont brutalement détériorés depuis le putsch du 28 juin. Analyste réputé de la vie politique hondurienne, Julio Navarro considère que le régime de facto n’a pas d’autres choix que de dialoguer avec la résistance. Julio Navarro est sociologue à l’université pédagogique Francisco-Morazan du Honduras Partagez-vous l’idée médiatisée selon laquelle les élections du 29 novembre auraient mis un terme à la crise politique hondurienne ?
lundi 8 février 2010
Au Honduras, les putschistes se parent de légitimité
Par Ruth MOUGEL le lundi 8 février 2010, 09:36